viernes, 6 de febrero de 2009

4/6

Pues bueno... ¡ya estoy dejando atrás el 50% del tratamiento de quimio!
Mientras que las horas son largas y desfilan lentamente, los días vuelan y creo que todavía siento aquel sabor del surtido de quesos que me trajeron ya hace casi 3 meses en el hospital.

Parece que la quimio me hace efecto cada vez más rápido... las dos primeras no sentía casi nada hasta el día siguiente, la última vez ya me empecé a encontrar mal a la misma tarde y esta vez saliendo del tratamiento ya tenía la boca rarilla y estaba un poco mareada. Dejando el malestar de lado (voy a lo positivo): parece que la quimio cumpla su propósito. En la zona de los pulmones la cosa sigue desinchando y en el cuello, al tocarme, mi médico ya no siente nada... ¿será que no queda nada? Supongo que el TAC que tengo programado mañana lo confirmará.

La sesión de quimio de hoy es de momento la más memorable: monté un espectáculito.
Las enfermeras no conseguían pincharme... bueno ¡sí! Precisamente allí estaba el problema: ¡pincharme, me pinchaban! Pero no conseguían meter la aguja completamente, cosa necesaria para el tipo de medicación que me ponen según decían (yo no entiendo nada de esas cosas, de hecho prefiero ni mirar cómo me pinchan). El caso es que después de pincharme el brazo derecho y remover un poco la aguja, no valía. A sacarla y a probar el brazo izquierdo... ¡Lo mismo! Otra enfermera en rescate a ver si entre dos... ¡Tampoco! Pues entre estos dos pinchazos me mareé, bueno: yo decía que no, pero sudaba y me puse pálida... me estiraron, después de la ola de calor: la ola de frío, empecé a temblar toda yo, me pusieron en un box a parte y me trajeron una mantita... y al final, cuando ya se me pasó, una tercera enferma consiguió pincharme en la mano. Pobres enfermeras conmigo... y pobre de mí jeje, pero me mimaron mucho.
Una experiencia más puesto que nunca me había pasado. De hecho nunca habían tenido problemas para pincharme y nunca le había tenido ninguna fobia a las agujas (no es que me gustarán, pero...). Vaya tela: después de 3 meses entre hospital y tratamiento, ya debería estar entrenada para pinchazos. ¡Pues no! Y de cara a la próxima sesión, me plantearé que me dejen la vía puesta como siempre me proponen (para el análisis de sangre y el tratamiento). Hasta ahora siempre había preferido que me pincharan dos veces antes de tener que pasearme con una aguja pinchada en el cuerpo, pero con tal de no volver a repetir lo de hoy quizás cambio mis preferencias. Tengo tres semanas para pensármelo...

Mucho texto para una tontería. Pondré unas cuantas fotillos. La primera con el Dr. Martí (mi hematólogo) y las dos siguientes del pinchazo acertado (para satisfacer la curiosidad de aquellos que a veces me preguntáis "¿cómo va eso de la quimio?").

Termino comentando lo que quizás he anvanzado antes... Ya me noto los efectos de la quimio. Malestar general un poco complicado de describir: ¿mareadilla?, ¿con náuseas?, tengo la boca rara... bueno, tengo el cuerpo raro del busto para arriba en general, aunque la boca más todavía.
Esto por una parte, por otra: las pulsaciones de mi corazón retumban en todo mi cuerpo, todos mis miembros laten juntamente a cadencias marcadas, regulares y escuetas. En fin, dicho rápida y vulgarmente: tiemblo interiormente y me siento acelerada.
Para acabar hablaré de mis piernas. Las tengo flojas, muy flojas... pero ya no sé si es de la quimio o de las clases de pilates que me recomendó otro médico para trabajar mi respiración y de esa manera oxigenar el sistema nervioso que es el que queda resentido por la quimio y me provoca gran parte de los efectos secundarios (eso creo haber entendido).
¡Ya está! Los ojos: esta semana los tenía bastante bien, serán las pastillas que me empecé a tomar el viernes pasado... hoy me han dolido un poco, pero quizás porque al ser el día de la quimio el médico me recomendó no tomármelas.
Esta semana los ánimos no están en su mejor momento, pero eso ya... ya se arreglará con el paso de los días supongo.

Pues para no tener ganas de escribir hoy...

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Eh bien... je laisse derrière moi le 50% du traitement!
Alors que les heures sont longues et défilent lentement, les jours volent et je crois que j'ai encore le goût dans la bouche de la petite sélection de fromages que l'on m'avait apporté il y a maintenant presque 3 mois à l'hôpital.

Il semble que la chimio me fait effet chaque fois plus rapidement... les deux premières je ne sentais pratiquement rien avant le jour suivant, la dernière fois je commençais à me sentir mal l'après-midi même et cette fois, en sortant du traitement j'avais déjà la bouche bisarre et j'avais quelques malaises. Laissant cela de côté: la chimio semble atteindre son objectif. Au niveau des poumons ça dégonfle bien et au niveau du cou, en me touchant, le docteur ne sent plus rien... ¿ça aurait disparu? Je suppose que le scanner le confirmera.

La session de chimio d'aujourd'hui est pour le moment la plus mémorable: j'ai monté mon p'tit spectacle.
Les infirmières n'arrivaient pas à me piquer... enfin, si! C'est là le problème justement: me piquer, elles me piquaient bien! Mais elles n'arrivaient pas à enfoncer l'aiguille complètement, chose qui est apparement nécessaire pour le type de médicaments qu'ils m'injectent selon ce qu'elles disent (moi je n'y connais rien, d'ailleurs je préfère ne pas regarder quand elles me piquent). Donc après m'avoir piquer le bras droit et remuer un peu l'aiguille, ce n'était pas bon! On l'enlève et on essaie sur le bras gauche... Pareil! Une autre infirmière arrive au secours, peut-être qu'à deux... Non plus! Eh bien entre ces deux piqûres j'ai eu un p'tit malaise, enfin: moi je disais que non, mais j'ai commencé à suer et à pâlir... elles m'ont étirée, et puis après la vague de chaleur voilà la vague de froid, j'ai commencé à trembler et à greloter de la tête aux pieds, elles m'ont mise dans un box à part, m'ont apportée une couverture... et finalement, quand je me suis remise, une troisième infirmière a réussi à me piquer sur la main! Quelle histoire! Pauvres infirmières avec moi... et puavre de moi (héhé), mais elles m'ont bien chouchoutée!
Ça fait donc une expérience de plus puisque ça ne m'étais encore jamais arrivé. D'ailleurs je n'avais jamais eu de problèmes pour me faire piquer et je n'avais non plus jamais eu peur des aguilles (ce n'est pas que je les aiment, mais...). Eh bien il faut le faire: après 3 mois d'hôpital et de traitement je devrais être entraînée pour recevoir des piqûres. Eh bien non! Et pour la prochaine chimio je réfléchirai à la possibilité de me laisser le catheter (pour l'analyse de sang et le traitement) comme on me le propose à chaque fois. Jusqu'à présent j'avais toujours préféré être piquer deux fois avant de me promener avec une aiguille piquée dans le corps, mais si je peux éviter de revivre ce qui s'est passé aujourd'hui, je remettrai en cause mes préférences. J'ai trois semaines pour y penser...

Voici beaucoup de texte pour un bêtise. Je mets quelques photos. La première avec le Dr. Martí (mon hématologue) et les deux suivantes de la piqûre réussie.

Je termine sur ce que j'avançais un peu plus haut... Je note les effets de la chimio.
Malaise général un peu compliqué de décrire: malaises?, nausées?, j'ai la bouche bisare... en fait, j'ai le corps bisare en général du buste vers en haut, mais la bouche encore plus encore.
Ça d'un côté, et par ailleurs: les pulsations de mon coeur résonnent dans tout mon corps, tous mes membres battent à l'unisson à cadences marquées, régulières et courtes. Bref, dit rapidement: je tremble intèrieurement et je me sens accélérée.
Et pour finir je parlerai de mes jambes. Je les sens faibles, très faibles... mais ça je ne sais pas si c'est la chimio ou bien les cours de "pilates"(je ne sais pas le traduire en français) que m'a recommandées un autre médecin pour travailler ma respiration et ainsi oxygéner le système nerveux qui souffre avec la chimio et est à l'origine de la plupart des effets secondaires dont je suis sujet (c'est ce que je crois avoir compris tout du moins).
Voilà! Les yeux: cette semaine je les ai assez bien, j'attribue l'amélioration aux pastilles que j'ai commencé à prendre vendredi dernier... aujourd'hui ils m'ont fait un peu mal, mais c'est sans doute à cause du fait que le jour de la chimio le médecin m'avait conseillé de ne pas les prendre.
Cette semaine le moral n'est pas très haut, mais ça... ça s'arrangera avec les jours je pense.

Heureusement que j'avais la flème d'écrire...

1 comentario:

Pau Hormigo dijo...

...pfff.. Syl, sonará a tópico, pero eres muy grande! no hay expresión que describa tu entereza